Marmelade de carottes.

Et bien on dirait que j’ai juste assez de temps pour partager des recettes et rien d’autre! Haha! Pourtant, on fait bien plus que de cuisiner dans nos journées! 

Reste que la conservation d’aliments représente une partie importante du homesteading, encore plus et surtout à ce temps-ci de l’année, où la Nature balance entre l’été et l’automne, où les feuilles changent de robe avant de se laisser tomber des bras des arbres, où la température nous fait mettre une veste avec des shorts… ou des bas blancs dans des sandales?! J’espère que non! 😉 hihi! 

Malgré le fait qu’on ait pas eu le temps de planter grand-chose en emménageant sur notre terre au début de l’été, et que les récoltes qu’on a eues étaient presque à pleurer, on ne conserve pas moins d’aliments pour autant. Nous achetons en gros dans les fermes, les marchés, etc. Comme avant. 

Cette semaine je me suis donc attaquée aux carottes! Légume préféré de nos enfants, je me fais un devoir d’en avoir sous la main et dans tous les formats possibles.

Il y aura donc des carottes qui seront congelées, d’autres qui seront lacto fermentées, cannées et d’autres en marmelade. 

La surprise semble avoir touché plusieurs d’entre vous, parce que tant sur Instagram que sur facebook, vous avez été plusieurs à me dire que vous ne saviez pas que ça existait, et à demander la recette.

Alors chose promise, chose due! 

Si vous aimez la marmelade d’oranges, et si vous aimez le sucre, vous aimerez la marmelade de carottes. Mais comme je l’ai répété à plusieurs d’entre vous, ne vous attendez pas à une recette santé! C’est rempli de sucre cette affaire-là! Une vraie recette de grand-mère! Haha! 

Recette on ne peut plus simple à réaliser par contre , vous aurez seulement besoin de: 

INGRÉDIENTS:

  • 1 Kg de carottes râpées
  • 4 lbs de sucre
  • le zeste de 4 citrons
  • le jus de ces 4 citrons

Quand vous aurez râpé la bonne quantité de carottes, mettez-les de côté. 

Ensuite, pesez votre sucre, et prenez-en 1 tasse, que vous mettrez de côté aussi. 

Mélangez le jus de citron avec les carottes. 

Dans une grande casserole, vous superposerez des étages de carottes/sucre/zeste, jusqu’à épuisement des ingrédients, en prenant soin de terminer par la tasse de sucre que vous aurez réservée. 

Mouillez d’eau à hauteur. 

Couvrez, et laissez mijoter 4 heures. Commencez avec un feu assez fort pour amener à ébullition et baissez-le au minimum ensuite. 

Simple comme Bonjour!

Vous empoterez votre marmelade chaude dans des pots stérilisés, chauds, et vous ferez bouillir dans votre chaudron à cannage durant 5 minutes (vérifiez le temps de stérilisation si vous vivez à une altitude différente).

Vous obtiendrez 6 pots de 250ml. 

Voilà!

J’espère que ça vous réconfortera durant les matins froids d’hiver avec un bon café chaud! 😉 

Bon appétit! 

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Ail fermenté: MIAM!

Dans le but de toujours s’alimenter de mieux en mieux, d’être autosuffisants sur le plus de choses possible et qu’en plus, ce soit facile, rapide et économique à faire, les aliments fermentés, c’est pas mal un must!

Non seulement on garde toutes les propriétés de l’aliment en question, mais en plus, on obtient les bonnes bactéries de la fermentation. C’est bon pour la flore intestinale, bon pour le système immunitaire, bon au goût et bon pour le portefeuille. Quoi demander de plus?!

Quand un aliment vient à très bas prix, on essaie toujours d’en tirer parti le plus possible soit en le congelant, en faisant du cannage, en l’entreposant et en le faisant fermenter. Encore mieux si on peut le faire pousser nous-mêmes de prime abord. Le prix n’en sera que réduit encore plus et vous serez assuré de sa qualité.

Depuis un bon moment déjà, on fait notre yogourt maison. Et c’est vraiment un hit quand on le fait! Tous les enfants se jettent dessus et en redemandent encore! Honnêtement, on était les premiers surpris de leur réaction, mais après 1 an et quelques à avoir la même réaction over and over again, ce serait dur de se dire qu’ils font ça juste pour nous faire plaisir, quand même!

On fait notre choucroute aussi. C’est si facile! Et combien de fois meilleur que ce qu’on retrouve dans les épiceries grandes surfaces! 

Avec quelques produits réussis (et quelques échecs aussi, soyons honnêtes, ça en prend pour finir par réussir!) on a donc tenté notre coup avec de l’ail fermenté. 

Si vous êtes amateur-e-s d’ail autant que nous le sommes, vous voudrez l’essayer c’est certain! Parce que ça coûte peu cher à faire, et parce que ça goûte le ciel! Et si vous faites pousser votre ail, c’est encore plus économique et biologique, de surcroît! (Si vous n’utilisez pas de produits chimiques, on s’entend!)

Je vais donc vous laisser la recette, et vous, vous m’en donnerez des nouvelles! 🙂

  • Prenez de l’ail fraîche, ou du moins de l’ail qui n’a pas encore germé. Épluchez les gousses et mettez les cailleux entiers dans un pot Masson ou tout autre pot en vitre que vous avez. (La quantité d’ail que vous prenez dépend de la grosseur de pot que vous voulez vous faire.)
  • Faîtes bouillir de l’eau. Quand elle a bouilli durant quelques minutes, retirez-la du feu et laissez-la refroidir à température pièce. 
  • Calculez 1L d’eau et ajoutez-y 50g de sel non iodé, pour obtenir une solution saline à 5%.
  • Quand l’eau est tempérée, remplissez votre pot avec l’ail dedans, jusqu’à recouvrir tous les cailleux.
  • Dans un vieux couvercle de plastique souple, découpez une rondelle assez grande pour pouvoir entrer dans votre pot, mais aussi pour couvrir la surface de l’ail et ainsi empêcher les cailleux d’être à la surface. Tout doit être immergé sous l’eau. (On voit mes pastilles de plastique bleu dans les pots).
  • Fermez le couvercle sans toutefois trop le forcer. Vous devrez penser à l’ouvrir une fois de temps en temps pour laisser s’échapper le gaz qui s’y formera. 

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Voilà. Votre pot d’ail sera prêt entre 1 à 3 semaines. Lorsque le goût vous satisfera, il sera prêt. Si toutefois de la moisissure se développait, jetez, et recommencez. Ne goûtez pas. 

Prenez soin d’écrire sur le pot la date à laquelle vous l’aurez fait et ainsi vous pourrez facilement évaluer la date de consommation possible.

Plusieurs livres existent sur les lacto-fermentations. Toutefois, pour en avoir consulté plusieurs, je vous suggère fortement celui de Sandor Ellix Katz, « Wild fermentation« , si vous lisez l’anglais. Si le français est plus votre tasse de thé, je vous suggère le livre de Adam Elabd, traduit en français par Linda Nantel, « Fermentation: mode d’emploi« . Les deux livres sont très complets et faciles à comprendre et à mettre en application.

Pour débuter dans un processus d’autosuffisance, de meilleure alimentation, de remise en santé ou pour économiser sur des produits lorsqu’on en a l’occasion, les lacto-fermentations sont très certainement un excellent moyen de parvenir à chacun de ces buts. Que vous soyez omnivores, végétariens ou véganes, les lacto-fermentations sont à la portée de tous! 

Je vous souhaite donc une bonne dégustation et de belles découvertes! 

 

 

 

Lait de chanvre maison.

On est une famille. (Vous le saviez… tu? :/ ) En processus d’autosuffisance. (J’en parle pas assez… souvent.) Et dans cette optique, je fais des tests. Souvent. Vraiment souvent. Mais ils sont pas tout le temps concluants… Des essais- erreurs. Et cette semaine, j’ai fait un nouveau test. Pas loin d’une erreur… À mon goût en tout cas.

Mais avant, faut que je vous partage ma petite réflexion (pour vrai, c’est tout petit-mini-pas-long!) au sujet des habitudes.

Ce qui m’a amené à faire un nouveau test de fait-maison, c’est le lait. On essaie de couper la quantité de produits laitiers qu’on consomme. (Une transition lente vers le végétarisme.) Et depuis un moment on est donc passé aux laits végétaux. Celui qui plaisait le plus aux enfants, c’était le lait d’amandes.

Quand on a switché entre le lait de vache et le lait végétal, mon premier réflexe a été D’ALLER EN ACHETER. Je me suis même pas remise en question une seconde et quart. On se rappelle: on essaye de devenir plus autosuffisants! (?) J’ai donc acheté deux trois sortes de laits végétaux, on les a goûtés, on en a aimés, je suis retournée en acheter (ben oui! Encore, toé! Pas de sens!), et cela, durant un bon mois, avant que je RÉALISE que ça coûtait pas mal cher de lait, pis que ça devait ben se faire maison, du lait d’amandes! (Enfin, y’était temps que j’allume!) Je me suis donc mise à faire le lait d’amandes et le lait de riz. (Avec des fruits dedans c’est carrément divin! ❤ ) J’étais bien fière de moi. Je respectais un peu plus mes principes d’autosuffisance, même si j’en étais pas encore à me faire pousser du riz et des amandes… (Tsé, une étape à fois… 😉 )

Mais un bon matin, (toutes les bonnes histoires commencent de même, non?), mes petits cocos en ont eu assez du lait d’amandes… Je devais donc trouver une solution, parce que le lait de vache était clairement pas une bonne option pour nous. Et j’ai pensé au lait de chanvre! (Eurêka!) Et j’ai eu la bonne idée… D’ALLER EN ACHETER! ( Facepalm. Encore acheter! :/ ) J’ai donc demandé à mes chers contacts facebook, dans quelle épicerie en trouver, parce que là où j’allais il n’y en avait pas!

Une chance qu’une personne dans mes contacts a eu l’ingénieuse idée et présence d’esprit, de me dire que je pouvais en faire maison! Parce que je m’en allais encore la tête baissée dans mes incohérences moi là! 😦  Ça m’a vraiment fait prendre conscience à quel point les habitudes ont la couenne dure! Et que malgré nos bonnes résolutions, nos valeurs et nos choix, c’est si facile de débarquer de notre track et de suivre les rangs des fois! Ces deux petits épisodes de « brouillard de conscience » si je puis dire, m’ont fait réaliser l’importance de continuellement remettre nos gestes en question, et nos façons de faire. Non seulement les habitudes ont la couenne dure, mais on prend beaucoup de choses pour acquises aussi, et assez facilement d’ailleurs. Acheter, c’est comme la solution facile. Et on prend pour acquis que tout ce dont on a besoin se trouve au magasin… mais c’est loin d’être le cas. Se remettre en question et suivre les objectifs, les valeurs et les chemins sur lesquels on souhaite avancer consciemment, c’est pas toujours évident. Ça demande un effort. De conscience, en premier lieu. Fin de la réflexion. On revient à mon histoire de lait!

Bref, après mes deux épisodes de brouillard de conscience, justement, j’ai testé une recette de lait de chanvre. J’avais justement un sac de graines de chanvre décortiquées dans le frigo (sur des toasts au beurre de peanuts c’est juste trop bon!), le timing était donc parfait.

La recette est simple. Temps de trempage, jeter l’eau de trempage, passer au « juicer » avec de l’eau claire, et boire. Mais…

Avant de vous donner la recette complète, je dois vous dire que pour nous ça a pas été une révélation, malheureusement. On a trouvé ça plutôt amer. On a essayé de l’aromatiser avec du cacao, un peu de sucre, avec de la vanille et du sirop d’érable. Mais on était pas super satisfaits.

C’est peut-être moi qui ne suis pas assez habituée (encore une question d’habitudes… ) ou j’ai peut-être fait de quoi de travers (genre pas mettre assez d’eau claire, ou mal respecter le temps de trempage). Mais je vais réessayer une autre fois, avant de mettre complètement l’idée de côté et d’essayer autre chose. Mais bref, c’est loin d’être  imbuvable. Amer, oui. Plus que les autres laits végétaux que j’ai bu. Mais c’était loin d’être mauvais quand même!

Je vous laisse donc la petite recette que j’ai utilisée (c’est celle du site de Prana), et vous pourrez faire vos propre tests si le coeur vous en dit:

  • Une tasse de graines de chanvre décortiquées.
  • 4 t. d’eau.
  • 4 c. à table de poudre de cacao.
  • 2 c. à table de sirop d’érable.
  • Une c. à thé d’essence de vanille.
  1. Faire tremper une tasse de graines de chanvre dans l’eau pendant au moins 4 heures. Drainer et rincer à l’eau claire.
  2. Mettre au mélangeur avec 4 tasses d’eau fraîche et mixer jusqu’à ce que les graines de chanvre soient pulvérisées.
  3. Filtrer avec un filtre à lait de noix, un tissu de coton ou un coton à fromage et transvider dans un pot en verre avec couvercle.
  4. Ajouter le cacao, le sirop d’érable et la vanille. Mélanger à nouveau au mélangeur, jusqu’à l’obtention d’un lait onctueux et homogène.
  5. Le lait se conserve au frigo durant 4-5 jours. S’il se sépare, secouez le pot pour re-mélanger le tout.

Voilà. Je vous souhaite de meilleurs résultats que les miens. Je vous en redonnerai des nouvelles quand je réessaierai d’en faire. 😉 Cheers pareil, là! ❤

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