Apprentissages en famille!

Dans le cadre du défi « 30 jours d’apprentissages en famille », je présenterai, tout ce mois-ci, du 1er au 30 inclusivement, une photo par jour, sur notre compte Instagram , sur ce que mes petits vikings vivent et apprennent à la maison au quotidien.

Je suis vraiment contente de participer à ce petit défi photo, parce qu’en ce moment, ça bouge beaucoup politiquement parlant, pour tout ce qui touche à l’éducation à domicile au Québec. Je voudrais essayer de bien vous résumer la situation. Il y a vraiment beaucoup de points importants. Mais je vais tenter d’en faire le tour le plus simplement possible.

Donc, selon la loi qui était en vigueur jusqu’à il y a quelques jours, ainsi que selon la Déclaration universelle des droits de l’Homme,  les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. Cette valeur ne change pas dans la charte, ni dans la loi.

Ce qui change, ce sont toutes les notions encadrant ce droit. La liberté rapetisse de plus en plus, le nombre de règles obligatoires et strictes à suivre augmente, la liberté de choix n’existe déjà plus vraiment. On a le droit de faire l’éducation à domicile, mais selon les normes du ministère de l’éducation, à leur façon, selon leur cadre. De plus en plus. Ce qui n’est pas une bonne chose pour un très grand nombre d’enfants.

Il faut savoir que le nombre de parents qui choisissent de faire les apprentissages en famille ne le font pas tous pour les mêmes raisons. Mais ce qui les relie tous les uns aux autres, profondément, véritablement et indéniablement, c’est l’enfant. LES enfants. LEUR-S enfant-s. Le bien-être et le respect de ceux-ci. La dimension humaine est respectée et valorisée au plus haut point.

Une grande majorité d’enfants ne fonctionnent tout simplement pas dans le système actuel. Et cela sans parler de toutes les défaillances du système lui-même et de tous ses échecs monumentaux. Tous les parents vous diront à peu près la même chose, qu’ils fassent l’école à la maison ou non: c’est difficile les horaires avec l’école. Les parents qui travaillent courent le matin (et donc les enfants aussi), ne savent plus comment optimiser le temps dans leurs soirées entre les temps libres insuffisants et les cours de tout un chacun, ne voient pas leurs enfants assez à leur goût; d’autres encore voient leurs enfants vivre une anxiété généralisée quotidienne, faire des burn out, cesser de manger, tomber malades régulièrement, être forcés de prendre de la médication, avoir BESOIN de médication; d’autres se mettent à faire des bêtises et des bêtises parce qu’ils sont plus en avance que les autres sur certains apprentissages et donc s’ennuient en classe; d’autres encore ont tant de difficulté à fonctionner selon le rythme d’une classe de 25 enfants où TOUS doivent avoir appris les MÊMES notions en MÊME temps, qu’ils prennent un retard monstre sur les autres enfants de la classe, et vivent les échecs, les mauvaises notes, les pages bariolées de crayon rouge des corrections et des mauvaises réponses, des devoirs à refaire, des papiers à faire signer par les parents encore et encore, les mauvaises notes au bulletin, etc., comme une humiliation, comme une diminution de leur qualité en tant que personne, comme une marque de leur stupidité et de leur incapacité à être EXACTEMENT pareil aux autres.

Il faut aussi savoir que bon nombre de parents qui ont choisi de faire l’école-maison ne l’avaient tout simplement pas choisi avant de pratiquement se le faire imposer. Si certains ont intégré cette façon de vivre très tôt dans leur réflexion sur la famille, d’autres n’avaient même jamais envisagé cette option, ne sachant souvent même pas que cela existait, et n’ont eu d’autre choix que de sortir leur enfant de l’école, souvent très rapidement, et souvent pour une question de sécurité.

Que le ministère de l’éducation resserre donc l’étau autour des possibilités que les gens avaient pour réussir à éduquer leurs enfants dans un milieu autre que celui scolaire, avec des méthodes autres que celles proposées par l’école, n’est donc pas une excellente nouvelle en soi.

Les conséquences de ces restrictions ne tarderont pas à se faire voir à mon avis. Et malgré qu’il puisse y avoir des points positifs qui ressortiront certainement de ces nouvelles législations et amendements, je crains des vagues de conséquences négatives. L’avenir saura nous le dire.

Bref, faire l’école à la maison, c’est tout un contrat, mais c’est un beau contrat!

Parce que c’est pour le mieux. Uniquement pour le mieux. Le mieux-être de l’enfant, un horaire mieux adapté, un mental en meilleure santé, des apprentissages qui sont mieux vécus, qui sont mieux intégrés; des moments de socialisation qui sont plus fréquents, mieux choisis, plus forts aussi; du support mieux adapté, autant pour le parent que pour l’enfant. Tout cela malgré le manque d’accès à certaines ressources pour les enfants vivant de plus grandes difficultés.

Et donc dans ce contexte de choix, de liberté et d’apprentissage, dans le but de vous faire connaître ce que peut être l’instruction en famille, je vous propose de me suivre ainsi que toutes les autres familles qui participent au défi sous les hashtags #30joursAEF ou encore #30joursunschooling .

Vous pourrez nous retrouver sur Instagram, tel que mentionné plus haut, ici même sur le blogue, ainsi que sur ma page facebook .

Si vous souhaitez soutenir les apprentissages en famille et la liberté de choix sur l’éducation au Québec, je vous invite à devenir membre de notre association, l’AQED , qui est l’Association d’éducation à domicile du Québec. Votre contribution fera la différence!

Bienvenue dans notre univers! 🙂

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Du pain pour pas cher.

Il y a un moment déjà, j’avais publié la recette de pain que je faisais à l’époque. Très bon pain. Mais j’ai changé de recette. Je voulais vous partager la nouvelle. Et vous dire pourquoi j’en avais changé.

Premièrement, la première recette était plus longue. Celle-ci est plus rapide. Ce qui est un avantage considérable, surtout quand on se dit que comme c’est très long faire du pain, qu’on est aussi bien de payer les quelques dollars qu’il coûte à l’épicerie du coin. Avec cette recette, qui ne prend pas 2 heures, et qui embaumera la maison d’une délicieuse odeur de pain chaud, on aura toutes les raisons de faire notre pain plutôt que de l’acheter au coin! Le temps étant précieux, se donner le luxe de faire son propre pain sans y passer une journée entière est possible et accessible à qui le souhaite.

Deuxièmement, après plus de 15 années à  faire du pain, je peux dire que j’en ai essayé des recettes! Celles du cercle des fermières, de Ricardo, de ma grand-mère, d’anciens livres de recettes… Tout dépendant de quels sont nos critères quand on cherche une recette, on en choisira une qui donnera un goût plus acidulé au pain, une qui demande moins de temps de levée, une qui est facilement modifiable pour faire du pain aux raisins ou au fromage, etc. Celle-ci en est une qui donne un bon pain qui se tient bien, avec une croûte juste assez mince pour ne pas se défaire la mâchoire dessus, avec lequel il est facile de faire un pain à sandwich (par exemple) et elle est facilement modifiable pour en faire d’autres types de pains, comme je disais plus haut.

Troisièmement, les conseils qui l’accompagnent sont pleins de bon sens et aident à comprendre ce qu’il est nécessaire de savoir quand on fait notre pain et à quoi faire attention.

Ensuite, le coût de revient. Cet argument ressort vraiment souvent quand on me demande pour quelles raisons je me casse la tête à faire mon pain. Tout d’abord, je ne me casse pas la tête. Faire mon pain, faire DU pain, est un réel plaisir! Dans la catégorie  »joindre l’utile à l’agréable », c’est probablement ce qui vient en tête de liste je dirais! Mais faisons le calcul un instant: un pain  »régulier » de type villagio ou d’italiano à l’épicerie, coûte entre 3 et 4$ l’unité. Si on parle des emballages en duo, ils sont plus de 5$, ce qui revient tout de même à plus de 2,50$ chaque pain. En faisant mon pain, le prix de la farine, de la graisse, du sucre et de la levure mis ensembles, est de 21$. Avec la quantité d’ingrédients que j’ai, je peux faire 5 recettes de 4 pains, soit 20 pains. Chaque pain me coûte donc environ 1$. L’économie est substantielle quand on pense qu’un pain du marché dure environ 2 jours dans la majorité des familles avec enfants. Si on étire les maths encore un peu, juste pour se faire plaisir, ça reviendrait à dire que pour une seule semaine, il faut une moyenne de 5 à 8 pains par famille. Gardons 5, pour faire un chiffre rond. En achetant à l’épicerie, le  »budget pain » d’une famille serait donc de plus de 15$ par semaine. Pour le même prix, j’ai du pain pour le mois! C’est toute une économie!

Enfin, la qualité des ingrédients. Les listes d’ingrédients épouvantablement longues et trop souvent indéchiffrables des produits d’épicerie font de plus en plus les manchettes et ce n’est malheureusement pas pour leur donner bonne réputation. L’industrialisation, la nécessité de faire du profit pour les entreprises, les temps de conservation de plus en plus longs des produits, nécessitent des  »ingrédients » qui ne poussent ni dans mon jardin, ni dans celui de qui que ce soit, et qui ne se retrouvent pas dans la nature non plus. Sans jouer les granos ou les bio-power, j’aime savoir ce que je mange, et j’aime que ça ait une origine naturelle. Manger du pain dont le blé a été arrosé par je ne sais quel pesticide et insecticide cancérigènes, en plus de tous les agents chimiques ajoutés en guise d’agents de conservation, de la farine blanchie chimiquement pour que le pain ait l’air aussi blanc qu’un traitement de blanchiment du dentiste, doublé du plastique dans lequel on me vend mon pain, tout ça c’est non merci pour moi. La simplicité des ingrédients utilisés à la maison, le fait qu’ils soient tous d’origine naturelle, connue et identifiable, et qu’il soit aussi possible de les choisir bios si on le souhaite, me convainquent de la valeur augmentée de chacun de mes pains, m’assure de leur fraîcheur et de leur qualité, sans oublier le vrai bon goût qu’ils ont qui ne se retrouve jamais dans ce qui est vendu sur les tablettes.

Pour terminer, avant de vous donner cette délicieuse recette et ses judicieux conseils, je tiens à donner le crédit de cette trouvaille à qui de droit. Dans mon cheminement vers l’autosuffisance, j’ai récemment fait la découverte d’un groupe merveilleux, tenu par une femme vraiment inspirante et rassembleuse. Cette recette lui appartient. Marie-Eve travaille vraiment très fort pour partager ses connaissances sur l’autosuffisance, il est donc important que le crédit de son travail lui revienne. Je vous mets donc le lien vers son site internet, Simple Nature, ainsi qu’un de ses groupes facebook, Autosuffisance Québec, qui sont des outils qui m’ont été on ne peut plus utiles et bénéfiques dans ma démarche d’autosuffisance. Je vous invite à aller visiter ses pages si ce mode de vie vous fait de l’oeil.

Voici donc cette nouvelle recette de pain blanc maison, qui fait le bonheur de ma famille depuis plusieurs semaines déjà! * Sachez que la recette se double facilement, et que tous les ingrédients se substituent par des ingrédients bio.

Pour 4 pains, vous aurez besoin de:

  • 1/2 t d’eau tiède
  • 1 c.à thé de sucre
  • 2 1/2 c. à soupe de levure active (granules) ou 2 sachets
  • 4 t d’eau tiède
  • 3 c. à soupe de sucre
  • 3/4 c. à soupe de sel
  • 3 c. à soupe d’huile végétale ou de graisse fondue
  •  environ 10 à 12 t de farine non blanchie.

1- Dans une tasse ou un bol en verre *, mélanger 1/2 t d’eau tiède + 1 c. à thé de sucre +2 1/2 c. à soupe de levure.

2- Laisser agir une bonne quinzaine de minutes (plus si votre levure est plus vieille)

3- Dans un grand cul-de-poule, mettre les 4 t d’eau tiède + 3 c. à soupe de sucre + 3/4 c. soupe de sel + 3 c. à soupe de graisse fondue.

4- Bien mélanger.

5- Ajouter notre mélange de levure activée et mélanger délicatement.

6- Tamiser la farine.

7- Incorporer la farine 1 t. à la fois. ( Il est possible que la quantité de farine soit trop grande, donc allez-y doucement)

8- Quand la pâte veut former une boule, allez vous laver les mains et séchez-les. Enfarinez vos mains et jetez le reste de la farine sur le comptoir.

9- Faites tomber la boule de pâte dans la farine sur le comptoir et finissez le pétrissage à l’ancienne. Arrêtez tout quand votre pâte est élastique et ferme. Elle ne doit pas craquer mais ne doit pas s’affaisser non plus.

10- Nettoyez le cul-de-poule.

11- Huilez ou graissez le cul-de-poule et déposez-y votre pâte pour la première levée.

12- Couvrez d’un linge propre et humide. Rangez dans un endroit chaud sans courants d’air. ** Plus c’est chaud, plus c’est rapide, mais n’excédez pas 35 degrés. la température de levée idéale se situe entre 24 et 30 degrés Celsius.

13- Levée = 20 à 30 minutes.

14- Pendant ce temps, on graisse et on enfarine les moules.

15- Repétrissage et on façonne les pains selon la forme voulue.

16- Mettre dans les moules et huiler ou graisser la surface des pains et les enfariner.

17- Couvrir et faire une deuxième levée jusqu’à ce que les pains aient atteint le double de leur grosseur. Environ 45 minutes, dans un endroit chaud et humide.

18- Une fois le pain doublé, on le cuit à 350 degrés, jusqu’à ce qu’il soit bien doré. Environ 30 minutes. le temps de cuisson dépend aussi de la grosseur de vos pains et du type de moules utilisés. Vous n’êtes pas obligés de préchauffer votre four, surtout si vos pains y étaient installés pour la levée.

Par contre, c’est souhaitable.

19- Une fois cuits, démoulez les pains pendant qu’ils sont chauds. Si vous ne le faîtes pas, il se fera de la condensation dans le fond des moules et le pain sera mouillé, en plus de coller au moule. On ne veut pas ça!

20- Recouvrez d’un linge sec le temps qu’ils refroidissent.

*Le verre est un matériel qui conserve bien la chaleur, c’est la raison pour laquelle je le recommande.

**Un four avec la lumière allumée et un bol d’eau chaude est un milieu idéal pour la levée d’un pain.

Pour ce qui est des conseils et astuces pour réussir son pain à tout coup, Marie-Eve a créé un document à cet effet. Il est ici, sous le nom Pain astuce, méthode, recette fb.pdf.  Je vous invite à y jeter un coup d’oeil.

Encore une fois, je vous souhaite de vous amuser, de développer le goût et l’habitude de faire votre propre main maison, et surtout de vous régaler! Bon appétit! 🙂

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Jus de légumes maison.

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Voilà. L’été tire à sa fin. Les jardins débordent littéralement de ce qu’on a regardé pousser doucement durant 3 mois, des fois plus.

Pour ne pas perdre une once de cette abondance (mis à part le fait de partager les fruits de nos récoltes avec nos amis et nos familles), il n’y a rien de mieux que la déshydratation des aliments, leur congélation et la mise en conserves pour nous donner un goût d’été tout l’hiver durant! 🙂

Le savoir se passant parfois d’une génération à l’autre et parfois pas, il serait facile, dans les deux cas, de faire des erreurs dans la méthode sécuritaire de mise en conserve.

Ma mère, en me partageant sa recette du meilleur jus de légumes au monde (recette qu’elle tenait de sa belle-mère, qui elle la tenait de sa mère, qui la tenait de… bref, voyez le tableau), m’a aussi transmis sa méthode de mise en conserve pour ladite recette. Après quelques recherches (et quelques erreurs aussi, je dois l’admettre), j’ai appris que les méthodes ancestrales n’avaient pas nécessairement bonne presse et qu’elles pouvaient même (et surtout) s’avérer dangereuses pour la santé.

En effet, nos mères et les leurs avaient souvent pour méthode de stérilisation de mettre les pots de verre au four. Ce qui n’est malheureusement pas suffisant pour stériliser des pots. Aussi, malgré que l’autoclave (gros chaudron avec un indicateur de pression) ait été breveté en 1820, il est malheureusement encore fréquent de se faire dire que toutes les recettes de conserves peuvent n’être cuites qu’à la marmite et que ce sera suffisant. Or, c’est loin d’être le cas. Le Ph d’une recette permet en fait de déterminer si nous devrons passer les pots à la marmite ou à l’autoclave après la mise en pots. Des bactéries telles que le botulisme (truc mortel, on joue pas avec la santé comme ça!) pouvant facilement se développer dans les pots si la stérilisation n’a pas été faite de façon adéquate, il est impératif de connaître les bonnes méthodes de stérilisation et de cuisson pour préserver notre propre santé et celle de nos proches.  Les sites de Vincent le canneux et de Bernardin sont deux des meilleures références à ce sujet, en plus de contenir d’innombrables recettes. Je vous conseille aussi deux groupes facebook gérés par de véritables pros de la mise en conserve sécuritaire. Le premier est ici et le second, ici. Avec tout ça, vous pouvez être certain-e de n’empoisonner personne! Je sais, vous me direz que vous avez toujours fait comme ça, ou comme ça, que votre mère aussi et ainsi de suite et que personne n’en est jamais mort. Je vous répondrai seulement que tout ce qui vient d’avant nous n’a pas toujours forcément été bon (même si en général on aime bien les petits trucs de nos grands-mères! ) et qu’il serait aussi stupide d’attendre que quelqu’un contracte le botulisme pour enfin changer sa façon de faire des conserves…

Bref, je vous partage donc aujourd’hui la recette (revisitée, testée et approuvée) du meilleur jus de légumes au monde! Fini les V8 au prix exorbitant qui goûtent le métal! Ce jus est un pur délice! En voici donc la recette. À go, on canne! GO! 😀

Vous aurez besoin de:

  • 1 caisse de tomates de 20-22 lbs
  • 2 petits poireaux
  • 4 branches de céleri
  • 5-6 carottes
  • 2 oignons blancs
  • 1/2 poivron vert
  • 2 grosses gousses d’ail
  • 1/4 t de sel
  • 1 tasse de sucre
  • jus de citron en bouteille

Pour stériliser vos pots avant, voici la méthode.

La veille, passez tous les légumes (sauf les tomates) au robot pour en faire presque de la purée. Couvrez, et mettez au frigo pour la nuit. Lavez vos tomates aussi.

Le lendemain, écoeurez les tomates et coupez-les en 6-8 ou 10 morceaux, en prenant soin d’enlever les parties meurtries.

Mettez quelques tomates et une partie des légumes hachés, dans une grande rôtissoire ou un grand chaudron en écrasant les tomates avec un pilon à patates. Portez à ébullition. Il faut que les tomates soient immédiatement et constamment en ébullition pour éviter que le jus se sépare. Ajoutez quelques tomates à la fois et une partie des légumes pour ne pas stopper l’ébullition. Ajoutez le sel et le sucre. Attention à ne pas faire coller le fond. Mijoter environ 5 minutes après le dernier ajout de tomates.

Passez le tout dans une presse à tomates. (Moi je repasse les restes une deuxième fois, à vous de voir.) Récupérez le jus.

Reportez le jus à ébullition.

Ajouter 1 c. à soupe de jus de citron par pot de 500 ml. 2 c. à s. pour des pots d’1 L.

Empotez chaud en laissant 1/2 pouce d’espace sous le goulot. Pour s’assurer de laisser le bon espace, voyez ceci. Éliminez les bulles d’air avec une spatule ou un bâton de plastique. Essuyez le rebord de vos pots et placez un couvercle que vous aurez gardé dans un chaudron d’eau bien chaude avec les bagues. Vissez la bague jusqu’au point de résistance sans forcer plus. Replacez le pot dans la marmite, recouvrez d’eau et faites bouillir 35 minutes si vous faîtes des pots de 500 ml, 40 minutes pour des pots d’1 L.

Lorsque le temps est terminé, laissez le bouillonnement s’arrêter, déposez les pots sur une planche de bois ou un linge et laissez refroidir durant 24 hrs sans bouger les pots. Vous pouvez ensuite retirer les bagues si vos pots sont bien scellés. Identifiez les pots avec la date, et rangez!

Voilà! Un jus de légumes qui goûtera frais l’été, tout au long de l’hiver! 😉

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