Et si on avait le choix?

On nous le répète plus que souvent: « Tout, dans la vie, est une question de choix ».

Quoi que je ne sois pas complètement en accord avec cette affirmation, j’admets que beaucoup de ce qu’on vit, est, essentiellement, une question de choix.

Depuis plusieurs années, les personnes qui semblent subir le plus de pression sociale (et familiale) sont sans contredit les parents.

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Du choix d’un-e amoureu-x-se que nos parents se permettent de critiquer quand on est encore jeune adulte, du choix d’allaiter ou non quand on a des enfants et de la durée de l’allaitement, du choix des couches lavables ou jetables, d’envoyer les enfants à la garderie ou non, du choix pour un des parents de rester à la maison ou d’aller travailler, en passant par le choix de donner une éducation bienveillante, de ne pas crier sur les enfants, ou le choix du type d’établissement scolaire qu’ils fréquenteront ou non, toutes ces situations se sont retrouvées non seulement critiquées par un peu tout le monde autour des parents qui ont annoncé leur-s choix, mais se sont aussi retrouvées sur la sellette à plus d’une reprise.

En effet, les articles de journaux, les publications Facebook, les nouvelles télévisées, etc., tous et toutes, ont eu leur moment de critique générale sur un des sujets nommés ci-dessus. Ce qui a de bons, et moins bons effets…

Un des derniers sujets en liste à avoir fait jaser sur la place publique, est celui de l’éducation à domicile. Et pas rien qu’un peu en fait. Mais pourquoi tant de critique négative, tant de colère aussi, à l’égard des familles qui souhaitent faire ce choix? Pour essayer de comprendre un peu, revenons en arrière de quelques années.

En Novembre 2014, un membre de la communauté juive hassidique Tosh, Monsieur Yonanan Lowen, a intenté des poursuites juridiques contre « le ministère de l’Éducation, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ), la commission scolaire [de] la Seigneurie-des-Mille-Îles ainsi que deux écoles juives, (…) pour « violation de son droit à l’éducation » ». (L’article complet est ici. Notez par contre qu’il contient différentes erreurs et que je ne les soutiens pas.) Le ministre en place à cette époque, était Yves Bolduc.

Il faut savoir que ce ministre avait, en début de mandat et en guise de promesse électorale, promis de trouver une solution au problème des écoles juives illégales au Québec, « problème » qui perdurait depuis plus d’une soixantaine d’années, et face auquel aucun gouvernement n’avait rien fait auparavant. Avec cette sortie médiatique et juridique en règle, le ministre de l’éducation se retrouvait donc dans l’obligation évidente de poser des actions concrètes.

Pour tentative de règlement temporaire, la solution proposée a été d’instruire les enfants des familles juives dans leur famille, c’est-à-dire de les laisser faire l’éducation à domicile, communément appelé, aussi, « l’école à la maison ». Ce sont des familles juives elles-mêmes qui en étaient venues à proposer cette entente. La raison en était que de très nombreux parents désiraient que leur-s enfant-s puissent avoir accès au diplôme d’études secondaires décerné par le ministère de l’Éducation. De 2007 à 2012, au moins une de ces écoles avait pu fonctionner à titre légal, malgré qu’elle existait depuis 1956. Le ministère de l’Éducation lui avait octroyé un permis. Les élèves ressortaient alors de l’école avec un diplôme. Or, ce n’est maintenant plus le cas, le ministère ayant retiré le dit-permis… Depuis, les juifs hassidiques font l’école-maison. Du moins, c’est ce que nous en savons officiellement.

Passons maintenant au côté légal des choses.

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Différentes lois, tant provinciales que fédérales, encadrent et régissent l’éducation. Mais chaque province est responsable « de financer, (…) légiférer, réglementer et coordonner l’éducation ». Par contre, chaque loi sur l’éducation adoptée par une province doit être conforme à la Constitution. Reliées à ces lois, d’autres lois et amendements les soutiennent, entre autres sur le volet de la protection de la jeunesse, et les lois concernant la séparation et le divorce.

Ainsi, au sujet de l’éducation, les Droits de l’Homme disent ceci:

  • Article 26
    1. Toute personne a droit à l’éducation. L’éducation doit être gratuite, au moins en ce qui concerne l’enseignement élémentaire et fondamental. L’enseignement
    élémentaire est obligatoire. L’enseignement technique et professionnel doit être
    généralisé; l’accès aux études supérieures doit être ouvert en pleine égalité à tous
    en fonction de leur mérite.
  • (…) 3. Les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. 

Malheureusement, cette déclaration n’a pas de réelle valeur juridique.

 

Ensuite, la loi sur l’instruction publique dit (entre autres) ceci:

  • 15. Est dispensé de l’obligation de fréquenter une école l’enfant qui: (…)

4°  reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui, d’après une évaluation faite par la commission scolaire ou à sa demande, sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l’école.

Ces extraits de lois accordent donc le CHOIX aux parents. Ainsi, chaque parent, malgré qu’on ne le sache pas la majorité du temps, et que personne ne le crie sur aucun toit, a le choix du genre d’éducation qu’il souhaite donner à son enfant. Cela fait référence autant à la possibilité de choisir une école publique, une école privée, une école dite alternative ou l’éducation à domicile.

Bon. Cela étant dit, on est passé d’écoles illégales juives au droit parental individuel ici…

La GRANDE différence à faire est la suivante:

  • Faire l’éducation à domicile à son/ses enfant-s EST LÉGAL.
  • Tenir une ÉCOLE en-dehors du système scolaire public ou privé reconnu, EST ILLÉGAL.

Maintenant…

La loi sur l’éducation au Québec changera. En fait, la nouvelle loi et les nouveaux règlements qui l’accompagnent ont déjà été votés, et entreront en vigueur quelque-part au début Juin ou début Juillet.

Pourquoi cette loi change-t-elle?

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Souvenez-vous de ce qu’on disait plus tôt: Les parents Juifs font maintenant majoritairement l’éducation à domicile à leurs enfants.

Il importait donc au ministre de l’éducation maintenant en poste, Mr. Sébastien Proulx, de poursuivre (et clore) le dossier concernant les écoles illégales.

Afin de s’assurer que chaque enfant des familles juives recevait une éducation générale et non uniquement religieuse, modifier les façons de faire les évaluations était la première chose à mettre en place. Pour ce faire, la loi devait être modifiée.

MAIS! 

Les écoles illégales sont une chose. Faire l’éducation à domicile en est une autre. Et les parents faisant l’instruction en famille ne proviennent pas tous de la fermeture de ces écoles, loin de là!

Des milliers de familles québécoises ont choisi cette option pour des raisons bien différentes de la religion.

En voici quelques exemples:

  • Une famille a choisi de faire l’EAD (éducation à domicile) à leur fils autiste, parce qu’après plus de 2 ans à demander des services à l’école publique où l’enfant allait, il ne recevait toujours aucun soutien.
  • Une autre famille a choisi l’EAD parce que leur fille vivait de l’intimidation de la part du personnel enseignant.
  • Une autre encore, a choisi l’école-maison pour répondre au besoin de stimulation d’un enfant en douance.
  • Enfin, une mère monoparentale a sorti un de ses enfants de l’école à cause d’un échec scolaire qui menait l’adolescent vers le décrochage, afin de mieux l’accompagner et de lui redonner le goût d’apprendre, à son rythme personnel.

Ces exemples ne sont que quelques-unes des raisons pour lesquelles les familles choisissent l’éducation à domicile. L’idée est de bien comprendre que chaque situation est unique, comme l’est chaque famille, chaque individu, chaque enfant; et donc qu’il y a autant de raisons de se tourner vers l’EAD qu’il y a de familles. La religion en fait également partie. Beaucoup de familles chrétiennes se tournent vers les apprentissages en famille, comme des familles juives, des familles musulmanes, des familles protestantes, etc.

La religion n’est qu’une facette de la vie des gens. De comparer l’extrémisme religieux (qui enferme les enfants dans des sectes fermées sans contact avec la vie ou les gens) avec des familles ordinaires qui font un choix différent de la majorité, crée de fausses équivalences.

Des milliers de familles québécoises qui font l’éducation à domicile ne font pas et n’ont jamais fait partie d’aucune école jugée illégale.

Faire porter le poids des mesures gouvernementales de façon équivalente aux familles qui exercent leur droit légitime et légal et aux administrations scolaires illégales, manque de doigté et de jugement.

Maintenant, avec le discours que le gouvernement a laissé planer, à savoir que les gens qui choisissaient les apprentissages en famille étaient majoritairement sectaires, est un glissement volontaire qui les servait bien.

Dans les médias, tout de suite après le scandale de ces écoles, personne n’a parlé de toutes les autres familles qui faisaient l’école-maison, ou si peu. Il y a eu cet article d’une mère forcée à faire l’éducation académique de son fils parce que l’école se déresponsabilisait face à l’enfant et disait ne rien pouvoir faire pour lui. Dans cette situation, l’EAD passait bien aux yeux de monsieur et madame tout le monde, parce que la mère n’avait pas tellement d’autre choix, et s’investissait pour le bien de son enfant. C’était vu, selon l’angle selon lequel les médias nous le partageaient, comme une épreuve forcée à laquelle la mère réagissait bien. Ce genre d’histoire apporte son lot de compassion et d’empathie. Et je ne diminue en rien ce que cette famille a pu vivre ou vit encore. Cette femme est une mère dévouée et je lui lève mon chapeau! Son histoire a ceci de particulier que c’est l’école qui se lavait les mains de sa responsabilité face à l’enfant. Mais des centaines de familles vivent un peu ce même scénario redondant. Les écoles qui promettent des services, et les familles qui ne les reçoivent jamais, ou si tard. Les écoles qui font passer des enfants en difficulté sans jamais les faire doubler, mais qui ne les soutiennent jamais vraiment. Des écoles qui n’arrivent pas à combler le besoin de stimulation intellectuelle de d’autres enfants doués, et qui refusent de les faire monter de classe pour des prétextes administratifs… Bref, tout ça pour dire que les parents qui choisissent l’école-maison, font tous et toutes ce choix pour la même raison:

LE BIEN-ÊTRE DE LEUR-S ENFANT-S.

Malheureusement, ce n’est pas ce qui ressort quand on parle d’éducation à domicile…

Après les écoles illégales, le sujet est un peu tombé entre les craques du plancher, pour ne ressortir qu’avec les modifications faites à la loi sur l’éducation au Québec.

Personne n’a cru bon rappeler que ces modifications partaient du désir d’abolir les écoles juives… Mais les impacts ne sont pas seulement retombés sur la communauté juive. Toutes les familles en EAD en payent le prix.

 

UN CHOIX… RESTREINT.

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Bref, faire l’éducation à domicile est légal. Et qui dit légal, dit loi, évidemment. Et nul n’est censé ignorer la loi… Et croyez-en mon expérience personnelle à me représenter moi-même devant un tribunal, NUL N’EST CENSÉ IGNORER LA LOI POUR DE VRAI, et on vous le fait sévèrement savoir en temps et en lieu!  Cela n’empêche pas que la grande majorité de la population du Québec ne sait pas que cette option est possible, ne sait pas que c’est légal, ne sait pas que c’est un choix réel et réfléchi et que les parents qui font ce choix s’investissent corps et âme dans la réussite de leur-s enfant-s.

Cette loi n’est pas criée sur tous les toits, comme je le mentionnais plus haut; ce choix n’est souvent pas appuyé par les acteurs scolaires, ni par la famille élargie en général; cette information est même la majorité du temps déformée, utilisée à mauvais escient de la part de gens qui se soucient plus de faire rentrer le plus grand nombre de gens possible dans les rangs, que du bien-être réel des enfants et est aussi utilisée pour menacer les familles qui tentent de s’informer de façon mature et responsable sur les options éducatives offertes pour leur progéniture.

Malgré les obstacles et les embûches, des milliers de familles s’embarquent tout de même dans la grande et cahoteuse aventure de l’école-maison et font ce choix difficile mais ô combien bénéfique et libérateur pour leur-s enfant-s!

Par contre, depuis les modifications de la loi, encore moins de gens seront portés à choisir l’EAD, pour la simple et bonne raison que les démarches à faire pour y arriver ont été resserrées, ainsi que la quantité de comptes à rendre et la paperasse à remplir en général aussi. À mon sens, cela est plus que dommage. Parce qu’avec le nombre d’enfants qui présentent des difficultés d’adaptation (académiques ou comportementales), avec le nombre de professeurs qui ne cessent de demander des réajustements du nombre d’enfants dans les classes, avec les services aux élèves qui ne suffisent jamais à la tâche, avec les coupures gigantesques que les enveloppes budgétaires subissent et avec toutes les autres difficultés majeures que l’école rencontre plus que jamais en 2018, c’est une refonte complète de tout le système scolaire qui s’avère plus que nécessaire. Et croyez-moi, de nombreuses familles retourneraient leur-s enfant-s sur les chaises de plastique des écoles si le fonctionnement était différent! Mais cela n’est malheureusement pas envisageable, je le crains. Les parents qui choisissent l’école à la maison libèrent donc, du moins un tant soit peu, le système scolaire d’un poids supplémentaire (pas que je considère les enfants comme un poids, au contraire! Mais plus grand est le nombre, plus grands sont les besoins, cela va de soi.) et ils allègent ainsi différents volets de l’école par leur prise en charge directe de l’éducation de leur-s enfant-s. Pourtant, personne ne les en remercie… 

Alors envers et contre tous les obstacles, les préjugés, les rapports à remettre plusieurs fois par année, le harcèlement sur le degré de socialisation des enfants, le fait que le choix éducatif ne soit plus vraiment un choix mais doive de plus en plus ressembler à ce qui est unilatéralement offert par les écoles et réponde à leurs critères simplistes aussi, malgré les difficultés et la paperasse, malgré les doutes et tout le reste, des gens se mobilisent pour défendre leur droit à choisir l’éducation de leur-s enfant-s.

C’est d’ailleurs pour cette raison, et pour permettre de faire connaître et mieux comprendre le choix des familles, que le mois de la sensibilisation aux apprentissages en famille  a été lancé. Cette initiative existait déjà dû côté anglophone, mais pas en français.

Les parents qui font l’EAD ont d’ailleurs des associations qui les soutiennent. L’AQED (Association québécoise d’éducation à domicile) et la HSLDA (Home School Legal Defence Association of Canada), sont les deux associations qui chapeautent, supportent, regroupent, défendent et informent les gens sur l’éducation à domicile.

Alors je vous invite à vous renseigner, à vous informer, à poser des questions. Si vous connaissez une famille qui a opté pour ce choix de vie et que vous êtes curieu-x-se, ou si cette avenue vous fait de l’oeil, n’hésitez pas à vous renseigner sur le sujet. Il existe des groupes Facebook, des associations, des blogues qui traitent de ce sujet en long et en large et sous toutes les coutures.

À garder l’esprit ouvert, on apprend toujours mieux! C’est valable pour les enfants, et aussi pour les grands! 😉

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Apprentissages en famille!

Dans le cadre du défi « 30 jours d’apprentissages en famille », je présenterai, tout ce mois-ci, du 1er au 30 inclusivement, une photo par jour, sur notre compte Instagram , sur ce que mes petits vikings vivent et apprennent à la maison au quotidien.

Je suis vraiment contente de participer à ce petit défi photo, parce qu’en ce moment, ça bouge beaucoup politiquement parlant, pour tout ce qui touche à l’éducation à domicile au Québec. Je voudrais essayer de bien vous résumer la situation. Il y a vraiment beaucoup de points importants. Mais je vais tenter d’en faire le tour le plus simplement possible.

Donc, selon la loi qui était en vigueur jusqu’à il y a quelques jours, ainsi que selon la Déclaration universelle des droits de l’Homme,  les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d’éducation à donner à leurs enfants. Cette valeur ne change pas dans la charte, ni dans la loi.

Ce qui change, ce sont toutes les notions encadrant ce droit. La liberté rapetisse de plus en plus, le nombre de règles obligatoires et strictes à suivre augmente, la liberté de choix n’existe déjà plus vraiment. On a le droit de faire l’éducation à domicile, mais selon les normes du ministère de l’éducation, à leur façon, selon leur cadre. De plus en plus. Ce qui n’est pas une bonne chose pour un très grand nombre d’enfants.

Il faut savoir que le nombre de parents qui choisissent de faire les apprentissages en famille ne le font pas tous pour les mêmes raisons. Mais ce qui les relie tous les uns aux autres, profondément, véritablement et indéniablement, c’est l’enfant. LES enfants. LEUR-S enfant-s. Le bien-être et le respect de ceux-ci. La dimension humaine est respectée et valorisée au plus haut point.

Une grande majorité d’enfants ne fonctionnent tout simplement pas dans le système actuel. Et cela sans parler de toutes les défaillances du système lui-même et de tous ses échecs monumentaux. Tous les parents vous diront à peu près la même chose, qu’ils fassent l’école à la maison ou non: c’est difficile les horaires avec l’école. Les parents qui travaillent courent le matin (et donc les enfants aussi), ne savent plus comment optimiser le temps dans leurs soirées entre les temps libres insuffisants et les cours de tout un chacun, ne voient pas leurs enfants assez à leur goût; d’autres encore voient leurs enfants vivre une anxiété généralisée quotidienne, faire des burn out, cesser de manger, tomber malades régulièrement, être forcés de prendre de la médication, avoir BESOIN de médication; d’autres se mettent à faire des bêtises et des bêtises parce qu’ils sont plus en avance que les autres sur certains apprentissages et donc s’ennuient en classe; d’autres encore ont tant de difficulté à fonctionner selon le rythme d’une classe de 25 enfants où TOUS doivent avoir appris les MÊMES notions en MÊME temps, qu’ils prennent un retard monstre sur les autres enfants de la classe, et vivent les échecs, les mauvaises notes, les pages bariolées de crayon rouge des corrections et des mauvaises réponses, des devoirs à refaire, des papiers à faire signer par les parents encore et encore, les mauvaises notes au bulletin, etc., comme une humiliation, comme une diminution de leur qualité en tant que personne, comme une marque de leur stupidité et de leur incapacité à être EXACTEMENT pareil aux autres.

Il faut aussi savoir que bon nombre de parents qui ont choisi de faire l’école-maison ne l’avaient tout simplement pas choisi avant de pratiquement se le faire imposer. Si certains ont intégré cette façon de vivre très tôt dans leur réflexion sur la famille, d’autres n’avaient même jamais envisagé cette option, ne sachant souvent même pas que cela existait, et n’ont eu d’autre choix que de sortir leur enfant de l’école, souvent très rapidement, et souvent pour une question de sécurité.

Que le ministère de l’éducation resserre donc l’étau autour des possibilités que les gens avaient pour réussir à éduquer leurs enfants dans un milieu autre que celui scolaire, avec des méthodes autres que celles proposées par l’école, n’est donc pas une excellente nouvelle en soi.

Les conséquences de ces restrictions ne tarderont pas à se faire voir à mon avis. Et malgré qu’il puisse y avoir des points positifs qui ressortiront certainement de ces nouvelles législations et amendements, je crains des vagues de conséquences négatives. L’avenir saura nous le dire.

Bref, faire l’école à la maison, c’est tout un contrat, mais c’est un beau contrat!

Parce que c’est pour le mieux. Uniquement pour le mieux. Le mieux-être de l’enfant, un horaire mieux adapté, un mental en meilleure santé, des apprentissages qui sont mieux vécus, qui sont mieux intégrés; des moments de socialisation qui sont plus fréquents, mieux choisis, plus forts aussi; du support mieux adapté, autant pour le parent que pour l’enfant. Tout cela malgré le manque d’accès à certaines ressources pour les enfants vivant de plus grandes difficultés.

Et donc dans ce contexte de choix, de liberté et d’apprentissage, dans le but de vous faire connaître ce que peut être l’instruction en famille, je vous propose de me suivre ainsi que toutes les autres familles qui participent au défi sous les hashtags #30joursAEF ou encore #30joursunschooling .

Vous pourrez nous retrouver sur Instagram, tel que mentionné plus haut, ici même sur le blogue, ainsi que sur ma page facebook .

Si vous souhaitez soutenir les apprentissages en famille et la liberté de choix sur l’éducation au Québec, je vous invite à devenir membre de notre association, l’AQED , qui est l’Association d’éducation à domicile du Québec. Votre contribution fera la différence!

Bienvenue dans notre univers! 🙂

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