Nouvelle maison, nouveau jardin!

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Nous nous y sommes pris un peu tard cette année, mais nos semis sont enfin faits! 🙂

Dans notre optique d’un jardin en permaculture bio, nous avons choisi de ne pas acheter de plans de quoi que ce soit pour composer notre jardin. De connaître, de participer et d’être les instigateurs de toutes les étapes de notre alimentation (du moins pour ce qui est des fruits et des légumes et pour une partie de l’année seulement) était un des points fondamental de l’approche que nous souhaitions adopter, entre autres aussi, en ce qui concerne l’éducation que nous voulions offrir à nos quatre petites crapules avec ce projet. 😉

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Nous avons d’abord choisi les graines (bio) des légumes que nous allions semer et des plantes avec lesquelles ils s’acoquinaient bien.

Un après-midi de temps à faire des semis avec les enfants (enfin, eux ils ont terminé plus vite que nous, fallait pas trop rêver quand même! 😉 ) et voici une partie du premier résultat:

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Nous avons des dizaines de contenants de futurs plants, en plus de ce que nous allons planter en pleine terre. 🙂 Seule déception: pas d’arbres fruitiers. Par choix par contre. Ce sera pour une autre année! Nous aurons tout de même des fraises, des framboises, du cassis et des bleuets. 🙂 Sans compter les herbes, la lavande, la lobélie, et j’en passe!

C’est un réel bonheur de voir (déjà!) les germes de laitue se pointer le bout du nez dans nos contenants! Et tout autant de visualiser à quel endroit se trouvera le jardin dans la cour à chaque fois que je regarde par la fenêtre de la cuisine. 🙂

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D’avoir la possibilité de partager tout cela avec les enfants, de leur apprendre que le pain ne pousse pas dans la terre (comme le montrent certaines pubs idiotes à souhait!), que les fraises ne sont pas supposées faire partie des étalages des supermarchés en plein hiver, mais qu’on devrait plutôt les congeler (entre autres) à la fin de l’été POUR en avoir au courant de l’hiver, de les voir ouvrir de grands yeux quand ils constatent que ce qu’ils ont planté est vivant et grandit et même de les voir se chamailler pour savoir qui vaporisera les semis chaque matin, est une chance que nous dégustons pleinement.

Tous ces savoirs, se perdent à une vitesse dramatiquement fulgurante. Nous voulons que nos enfants prennent conscience de l’importance de prendre soin de l’environnement, de l’importance d’une certaine auto-suffisance et surtout d’un gros bon sens qui malheureusement ne semble plus faire partie de ce que possède la population…

Quand nous allons au marché et que nous voyons une maman flanquée de trois marmots hyper turbulents et qui n’a dans son panier que des trucs genre pain blanc bourré de sucre, poudings au chocolat re-bourrés de sucre, coca-cola, biscuits, repas congelés et compagnie, nous ne pouvons nous empêcher de voir le lien DIRECT avec le comportement de ses enfants et de nous demander où sont les vrais aliments dans tout ça et à quelle fréquence et de quelle façon la cuisine se fait-elle chez-elle.

Évidemment que nos enfants bougent beaucoup eux aussi! Loin de moi l’idée de tomber dans le jugement ici! Mais un enfant en santé qui bouge, c’est différent d’un enfant mal nourri et sur-sucralisé (permettez-moi l’invention du terme!) qui ne sait plus se contenir parce qu’en manque constant de drogue (de sucre en réalité). Je trouve cela d’une tristesse écrasante et je déplore le manque de passation des savoirs.

J’ai eu la chance d’avoir près de moi des gens qui cuisinaient beaucoup, et, aussi bizarre que cela puisse paraître, la chance d’avoir manqué de sous dans ma vie. Tout cela m’a obligée à chercher la meilleure façon de manger possible. La moins chère aussi, pour nourrir mes enfants convenablement.

Je n’ai pas été élevée à la campagne, ni dans un grand restaurant, ni avec des parents qui prônaient les principes du bio et de l’environnement en général. Mais ils m’ont donné une excellente base à mettre dans ma petite valise d’enfant et en grandissant j’ai su utiliser les atouts dont ils m’avaient fait cadeau (sans le savoir peut-être). Je veux donc retransmettre ce précieux héritage à mes propres enfants.

À l’heure où la moitié de la planète crève de faim mais où on clame à qui mieux mieux qu’à elle seule l’Amérique du Nord pourrait combler je ne sais quelle portion astronomique de ce désastre alimentaire, il nous semble qu’il est temps d’y faire quelque-chose… La permaculture est, selon nous, la clé. Tout comme l’auto-suffisance partielle.

Sur ce, le soleil se lève. Je vais aller jeter un coup d’oeil dans ma cour, question de rêver éveillée encore un peu… 😉

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3 réflexions sur “Nouvelle maison, nouveau jardin!

  1. Sans vouloir paraître rabat-joie, je veux juste signaler que la semence, qu’elle soit bio ou non à l’origine, importe peu. En récoltant les graines de vos cultures, vous aurez, si vous n’avez pas traiter vos cultures au chimique bien sur, de belles graines (ou bulbes) bio dès la génération suivant vos cultures. Vous pouvez donc prendre des graines de n’importe quelle origine, sauf les hybrides F1 qui des fois donnent des résultats « bizarres ». Les graines de races rustiques, bio ou pas, sont bonnes pour ça.
    La récupération des graines assurent au fur et à mesure une certaine auto-suffisance en semence. Vos plants non traités assureront vos semences bio.
    Attention à faire aussi très attention à ce qui pousse bien et mal dans votre coin. En fonction du lieu, de la terre, de l’ensoleillement, certaines espèces poussent quasiment seules (voire se repiquent seules) alors que d’autres c’est un vrai calvaire. Dans le coin où je suis, les fraises foisonnent seules (et ce n’est rien de le dire), ainsi que les maïs (bon pour les 3 sœurs: haricot, tomate, maïs), mais aussi les cerisiers, pommiers et pêchers de vignes, ainsi que kiwi.
    La bonne pratique va jusqu’à ce demander ce qui pousse « naturellement » là où on habite.
    Mais moi aussi je fais des tests, j’essaie tout, comme par exemple cette année les tomates ananas, après les noires russes.
    Bon potager à vous.

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    • Rien de rabat-joie là-dedans! 🙂 Ici, nous sommes en zone 5. Donc nous savons un peu ce qui pousse bien d’avance. Le sol y est aussi bien évidemment pour quelque-chose! Et CELA, nous ne le connaissons pas encore 🙂 Aussi, nous avons un pin, une épinette et un cèdre sur le terrain, sans compter les arbres qui sont en pleine croissance (dont un autre sapin, un bouleau, plusieurs érables, etc.) Alors nous verrons bien! D’où le titre: nouvelle maison, nouveau jardin! 🙂

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      • Je ne sais pas ce que c’est la zone 5….
        Pour le reste, vous verrez bien c’est sur. Si vous avez des incroyables comestibles pas loin, ou des colibris, n’hésitez pas à demander conseils auprès d’eux.
        Bon courage.

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